Dans le modèle agricole conventionnel, les rapports entre les différents maillons de la chaîne alimentaire font de l’agriculteur un simple fournisseur de matière première. Celui-ci dégage une marge minime, la majeur partie des bénéficies étant prélevés par les autres intermédiaires jusqu’à la vente du produit auprès des consommateurs. Le producteur peine ainsi à valoriser sa production et obtenir une juste répartition de la valeur ajoutée.

La relocalisation de l’agriculture et la réorganisation de la chaîne alimentaire vers la création de circuits courts permettent de revaloriser le travail du producteur tout en favorisant l’accessibilité des consommateurs à une alimentation saine et de qualité.

La diversification du travail agricole peut également être source de valorisation des produits agricoles. Un agriculteur qui parvient à transformer ses produits gagnent ainsi en valeur ajoutée.

Il en est de même concernant la labellisation de ses produits par des labels de qualité tels que ceux de l’agriculture biologique ou encore des appellations d’origine.

Bien entendu, ces derniers éléments supposent une capacité d’investissement qu’il faut pouvoir amortir dans le temps et donc une phase de planification du développement de son activité.


Dernière modification de cet article : 8 avril 2019

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