L’étude fournit des données scientifiques inédites sur les régimes alimentaires permettant de réduire fortement les émissions de gaz à effet de serre de notre alimentation, avec une diminution de 50% de la consommation de viande par rapport à la moyenne française actuelle, tout en satisfaisant l’ensemble des apports nutritionnels recommandés.
En France, après deux décennies de baisse entre 1990 et 2012, la consommation de viande par habitant affiche une légère hausse depuis une dizaine années : elle a progressé d’un peu plus de 2 % entre 2013 et 2022. Finalement, la quantité de viande consommée par habitant en France est aujourd’hui deux fois supérieure à la moyenne mondiale. A l’inverse, la consommation de fruits et légumes et de sources végétales de protéines (légumineuses en particulier) est largement insuffisante par rapport aux recommandations, et leur tendance n’est pas à la hausse.
La transition vers des régimes alimentaires durables ne pourra pas avoir lieu sans la mobilisation des acteurs publics comme privés pour faire évoluer les habitudes alimentaires des Français. Les pouvoirs publics disposent pour cela d’une large panoplie d’instruments, parmi lesquels figurent les recommandations officielles de consommation alimentaire du Programme National Nutrition Santé.
Dernière modification de cet article : 17 avril 2024